Automne 2019, les services d’urgences sont dans la rue. Leur activité est toujours croissante : 3% sur les dernières années pour 21 millions de passages en 2016. Les moyens financiers eux restent stables, entraînant inévitablement la surchauffe.
Mars 2020, la crise du COVID-19 prend une ampleur inattendue. Ces mêmes services sont en première ligne et gèrent la vague. Ils s’adaptent, se réorganisent et activent les collaborations entre la ville et l’hôpital, entre public et privé. Partout où la technologie peut jouer un rôle, elle est mise en oeuvre en un temps record.
La téléconsultation explose avec plus de 1 000 000 de téléconsultations durant les semaines d’avril contre 60 000 sur toute l’année 2018-2019. Les parcours des patients sont re-dessinés en quelques semaines, avec beaucoup d’échanges et des organisations expérimentales. L’énergie d’entreprendre, la volonté de trouver des solutions fait tomber tous les freins.
Nouvelles technologies, volonté d’entreprendre, vitesse, confiance et soutien des directions, l’hôpital se mue en un temps record…voilà le cocktail gagnant ! Et comme tout cocktail, il mérite un nom.
Baptisons le “March Spirit”
Revenons maintenant à nos services d’urgences. Les diagnostic sont posés. Re-tisser un lien plus fort avec la médecine de ville pour mieux organiser le triage et éviter les passages évitables. Améliorer les accueils et soulager les effectifs en accélérant les délégations de tâches aux infirmières, en organisant les parcours dédiés par typologie d’urgences mais regardons ces enjeux sous l’effet enivrant du “March Spirit”. Identifions des projets qui peuvent être mis en place en mode essai-erreur, avec célérité.
Cela tombe bien. Il y en a un que nous connaissons très bien chez Incepto. Il permet un meilleur accueil, un triage plus rapide et plus fiable et d’expérimenter des délégations de tâches.
L’innovation technologique dont il faut se saisir s’appelle intelligence artificielle, et dans le cas présent qXr et BoneView. Les deux applications concernent deux parcours des files actives de patients les plus fréquentes aux urgences – la recherche de fracture et la radio thoracique. Elles ont toutes les deux des performances de valeur prédictive négative telle qu’elle ont le potentiel pour rendre un service instantané de triage. Elles sont rapides, validées sur le plan réglementaire, accessibles dans des budgets très raisonnables au regard des enjeux.
Reste à s’en saisir, définir entre radiologue, urgentiste, manipulateur, infirmière qui fait quoi, expérimenter, mesurer et se réorganiser pour gagner ce temps si précieux et offrir une qualité de prise en charge supérieure.
Pour accompagner ces expérimentations et faire persister ce “March Spirit”, nous sommes heureux de lancer une offre spéciale permettant à tout établissement hospitalier ou clinique en France de mettre en place ces deux applications gratuitement pendant 3 mois.